Les seniors japonais insatisfaits des robots d'assistance

Les robots de haute technologie qui devraient
aider le Japon à s'occuper d'une population de plus en plus vieille ne
sont pas encore bien acceptés par les personnes âgées. Les
pensionnaires des maisons de retraites japonaises ne semblent pas
convaincues par ces robots censés prendre soins d'eux…prend



[color=chartreuse]Ifbot,
était promis à un bel avenir dans les maisons de retraites à son
lancement en 2004. Avec ses airs de R2D2, ce robot de 40 cm de haut est
capable de reconnaître une quinzaine de personnes. Il peut discuter
avec elles grâce à un vocabulaire de plusieurs milliers de mots et
proposer des petits quizz pour entretenir l'activité mentale. Mais cela
ne suffit apparemment pas à convaincre.
[color:8cd9=Black:8cd9]"Au bout d'un mois de vie commune, ifbot a été relégué dans un coin !" raconte Yasuko Sawada, directrice d'un établissement à Kyoto.
"Les animaux domestiques ont plus de succès" ajoute-t-elle en regardant le robot, qui représente un investissement de près de 3000€.
[color=chartreuse]Hopis,[color:8cd9=Black:8cd9]
autre robot dans lequel Sanyo avait placé ses espoirs, est lui aussi un
échec. Avec des applications médicales comme la prise de température ou
le contrôle du taux de glucose et l'envoi des données médicales à un
médecin, ce chien robot avait pourtant tout pour réussir. Devant le peu
de ventes réalisées, le constructeur a préféré arrêter la production du
robot pour se focaliser sur des appareils spécialement conçus pour les
personnes âgées.
Les industriels japonais ont donc appris de
manière douloureuse que les seniors ont besoin de produits adaptés à
leur vie quotidienne : des gros boutons pour ceux qui tremblent trop,
des voix claires et fortes pour ceux qui n'entendent pas bien... "La plupart
des personnes âgées ne sont pas intéressées par les robots : ils sont
trop compliqués pour eux et pas assez pratique. Ce qu'elles veulent
c'est pouvoir faire le tour de leurs maisons, prendre un bain, aller
aux toilettes... C'est de cela qu'il est question !" pour Ruth Campbell, du service social de gériatrie à l'université de Tokyo.
Il faut espérer que les constructeurs seront
mieux prendre en compte les besoins des utilisateurs pour les
prochaines générations de robots d'assistance